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Bandes-dessinées et mangas sont devenus des supports privilégiés pour les adaptations, que ce soit de romans, de films, ou de jeux. Leur succès auprès des lecteurs est indéniable. Les maisons d’édition et les auteurs y trouvent leur intérêt, tant sur le plan économique qu’en termes de création. Ces adaptations permettent aussi de faire connaître les œuvres d’origine à de nouveaux publics, de remettre au goût du jour des classiques oubliés. Mais adapter entraîne également des contraintes au niveau de la forme comme du fond.

Chaque adaptation s’éloigne forcément un peu du contenu de l’œuvre originale, notamment à travers la traduction d’une langue vers l’autre, mais aussi à travers l’univers graphique et le langage qui changent d’un support à l’autre. Pour qu’une adaptation soit réussie, les auteurs doivent-ils respecter à tout prix l’œuvre d’origine ?

Est-il possible de tout adapter ? L’émergence de nouveaux médias (réseaux sociaux, Webtoon, livres audio) a changé les codes de l’adaptation. Cette plus grande liberté offerte aux créateurs amène à la fois de nouvelles possibilités d’adaptation mais aussi de nouvelles contraintes. Cette question implique également de s’interroger sur les critères de réussite de l’adaptation et ses limites. De plus, l’effet de mode produit par ces nouveaux médias engendre une surproduction d’adaptations. Alors, comment s’y retrouver ?